Le collectif Grenoble anti-Linky et l’association de défense contre les compteurs communicants organisaient ce lundi 26 septembre une conférence de presse contre le compteur Linky et sa prétendue nocivité, qui remplacent le compteur électrique.
Eux, refusent Linky, ces compteurs électriques présentés comme "intelligents". Et leurs arguments sont multiples. D’abord à cause de la "surveillance de la vie privée à distance", qu’ils impliqueraient, "les coupures d’électricité à distance pour les précaires et fragiles", mais surtout pour "leurs aspects nuisibles". Selon eux, le compteur Linky épaissirait "le brouillard électromagnétique et provoquerait cancers et électro-sensibilité".
Pour cette raison et alors que leurs installations se multiplient, le collectif Grenoble anti-Linky ainsi que l’association de défense contre les compteurs communicants organisaient ce lundi au café La Bon’Heure à Grenoble une conférence de presse avant un meeting en plein air samedi 1er octobre.
Des événements organisés alors même que l’Agence nationale des fréquences publiait, jeudi dernier, une nouvelle série de mesures qui auraient démontré l’absence de champ électromagnétique plus élevé que les anciens compteurs. L’argument sanitaire est un tout petit argument en comparaison à la masse des arguments qui existe contre Linky. Ces compteurs participeront à l’augmentation du brouillard électrique autour de nous. Cet organisme qui s’épaissit n’est pas bon pour les organismes vivants", a expliqué Sonia Delay, membre du collectif anti-Linky, sur notre plateau.
Les explications de notre journaliste Jérôme Ducrot