La date est attendue chaque année par des milliers de "fêtards". Hadra a débuté ce jeudi 22 août.. Depuis quelques jours déjà, nombreux sont ceux qui avaient planté leur tente aux abords du site, impatients de s'élancer sur le dancefloor et de subir les assauts de la trance.
Des soirées trance-goa, il n'y en a plus guère depuis l'âge d'or des années 90. Du moins en France. Les technivals et les free parties sauvages ont malgré elles entraîné l'annulation ou l'empêchement systématique de toute soirée électro en plein air.
Pour les associations qui se battent alors pour organiser au mieux leurs événements, sans ou avec très peu de subventions, il devient très compliqué de subsister. A force d'annulation par les préfectures, voir de confiscation de matériel par les autorités, les organisateurs de soirées et de festivals cessent quasiment tous leurs activités.
Depuis sept ans (quatre ans sur le plateau), les organisateurs de Hadra prouvent qu'un festival de grande ampleur peut être organisé par une association, en quasi auto-financement, en accord avec les autorités et les élus locaux. Une soirée payante, encadrée, avec du gros son, une décoration psychédélique digne d'une full moon (soirée electro sur les plages de Goa, de Bali ou de Thaïlande)... mais sur le plateau du Vercors.
Hadra, une exception ou presque. L'organisation du festival est soutenue par le maire de Lans-en-Vercors et par les agriculteurs du coin. La petite commune de 2.500 habitants voit chaque année sa population multipliée par six. Les hôtels et les campings affichent complet. La majorité des habitants voit débarquer ces milliers de fêtards d'un bon oeil, même si le festival a ses détracteurs.
Cette année, 30.000 personnes sont attendues sur les quatre jours.
Tous les grands artistes trance-goa passent pas Hadra, certains du Brésil, d'Israel, d'Afrique du Sud, d'Ibiza, d'Italie, du Japon... Et bien sûr les acteurs de la scène française et grenobloise.
Hadra trance festival, du 22 au 25 août à Lans-en-Vercors.