Samedi 9 et dimanche 10 mars, se déroulent les matches préliminaires de la Coupe d'Europe de Handibasket. Parmi les équipes venues de Russie, Angleterre, et Italie, celle de Meylan-Grenoble. L'occasion de découvrir un sport méconnu et pourtant très physique.
A y regarder de plus près, les fauteuils du handibasket sont très différents de ceux que l'on croise d'ordinaire. Munis de pare-chocs en métal, ils sont parés à toute épreuve. Car dans ce sport, il y a du contact ! Plus encore que dans les matches de basketteurs valides.
Les roues sont inclinées, pour permettre de pivoter seul, à 360°. Le handibasket, ça va vite, très vite. Mis à part cela, les règles sont les mêmes que pour le basket "valide", sauf qu'on a droit à deux poussées. Le marquage - et aussi le blocage - sont très importants.
Histoire du Handibasket
La pratique du handibasket est née dans les années 50, dans un centre de rééducation britannique. L'idée est venue un jour à un groupe de paraplégiques, lassés du hockey sur gazon, de se dépenser un peu physiquement en jouant une partie sans règles définies. Le basket-ball en fauteuil roulant a été ensuite développé avec pour approche la rééducation des personnes handicapées se déplaçant en fauteuil.
En France, ce sport fait son apparition en 1955, au centre de rééducation motrice de Fontainebleau. Au cours des années 60, le handibasket adopte les mêmes règles et conditions de jeu (dimensions des terrains, paniers, panneaux) que celles la Fédération Internationale de Basket-ball Amateur (FIBA). Le règlement, au départ simpliste, va connaître de nombreux changements. Il est aujourd'hui identique au basket valide, hormis certaines adaptations aménagées par l'utilisation du fauteuil roulant.
Le handibasket a sa propre fédération.