C'est la dernière entreprise semi-industrielle de lavage de laine en France, elle est située à Saugues en Haute-Loire. Son activité perdure grâce au savoir-faire familial et à sa stratégie de traçabilité pour les éleveurs de moutons. 

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C’est dans le village de Saugues, en Haute-Loire, que l’entreprise familiale de lavage de laine est installée. Il s’agit de la dernière entreprise semi-industrielle de lavage de laine en France. Alors que d'autres entreprises françaises ont disparu, concurrencées par la Chine ou les pays de l'Est, celle de Saugues a investi il y a un an et demi pour agrandir ses locaux et développer ce secteur de niche.
 

Un savoir-faire ancestral

La petite entreprise développe un savoir-faire ancestral. « En fait, la laine va passer dans cinq bacs, explique Patrick Laurent, gérant de la société Lavage de Laine du Gévaudan. Le premier, c’est de l’eau chaude, on est à 500 degrés, on rajoute juste un savon biodégradable puisque notre lavage est certifié bio. Il n’y a aucun produit chimique. Après il y a le rinçage à l’eau froide qui arrive directement de la rivière. Et dans le dernier bac, c’est le rinçage à l’eau chaude »
 

Si les grosses entreprises basées à l’étranger traitent des centaines de tonnes de matière ; à Saugues, même les plus petites quantités sont lavées. « Chaque client qui nous amène sa laine est sûr de récupérer sa laine. S’il nous amène 50 kg, il va récupérer sa laine. C’est ce qui fait notre force par rapport à d’autres lavages à l’étranger », ajoute le gérant de la société. 
 

"Ça permet une traçabilité du produit sinon il faudrait aller laver à l’étranger"

Un service qui coûte plus cher aux clients, mais l’entreprise s’appuie sur un réseau local et national de petits éleveurs et de petits transformateurs. C’est le cas de l’atelier des Bruyères qui est associé à hauteur de 49 % à la société. « Notre intérêt d’investir est surtout la sauvegarde d’un patrimoine, mais aussi d’avoir le premier axe de la filière, le lavage, au niveau local. Ça permet une traçabilité du produit sinon il faudrait aller laver à l’étranger », évoque Pascal Lafont, associé actionnaire de Lavage de Laine du Gévaudan. 

Aujourd'hui, cent tonnes de laine par an sont lavées et l'entreprise espère atteindre 250 tonnes à plus long terme. 
 
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