Jusqu'à fin mars les services hivernaux du département de la Haute-Loire, comme ceux de l'Etat, sont prêts à faire face aux épisodes neigeux. Entre les mesures obligatoires d'équipement en pneus neige pour les véhicules des particuliers et les mesures de veille et d'action, de nombreux agents sont mobilisés. Le but est de limiter les blocages des routes et les naufrages de conducteurs parfois coincés plusieurs heures dans leurs véhicules.
Prêts, parés. En Haute-Loire, les camions font le plein de pouzzolane ou de sel pour alimenter les 120 engins de déneigement dispatchés sur le département. Tout est préparé au mieux pour anticiper les chutes de neige et permettre une circulation sécurisée sur les 3 400 km de routes dont les deux tiers sont à plus de 800 m d'altitude. Michel Brun, conseiller départemental en charge des routes, explique : « L’an dernier, on n’a pas trop déneigé par rapport à d’autres années. On a été obligés de traiter des zones gelées très régulièrement. On est presque sortis tous les jours. Il y a cet aspect des choses qu’il faut voir. Il n’y a pas que le visible, la neige. Vous ne voyez pas le gel mais il peut être encore plus dangereux que la neige ».
L'importance des équipements
Le département et l'Etat se coordonnent, partagent l'information quotidienne au public sur Internet grâce à 16 webcams. L'enjeu est d'assurer une circulation la plus fluide possible alors que plus de 7 000 véhicules par jour circulent sur les liaisons interurbaines. Les pneus neige obligatoires cette année complètent l'arsenal de prévention. Sébastien Castan, directeur adjoint des services du cabinet à la préfecture Haute-Loire, précise : « On constate chaque année sur des épisodes neigeux que les véhicules qui se mettent en difficulté ne sont pas équipés. Ces véhicules, qui peuvent se mettre en travers de la route, mettent en difficulté les engins de déneigement qui sont là pour rendre la route la plus praticable possible. Cela retarde les opérations ».
Déneiger, surveiller et informer, tout cela a un coût : plus de 2 millions d'euros ont été déboursés l'an dernier par le département, pour un hiver qualifié de clément.