Après la fermeture de Cheynet et Copirel en 2019, les 80 salariés des Céramiques de Haute-Loire à Couteuges sont inquiets. La société est en redressement judiciaire depuis début décembre. Le groupe belge qui l'a rachetée il y a trois ans veut s'en séparer.
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L’usine Les Céramiques située à Couteuges en Haute-Loire a été placée en redressement judiciaire début décembre. Après la fermeture de Cheynet et Copirel l'an dernier, les 80 salariés de l’entreprise sont inquiets. Le groupe belge Koracer avait racheté l’usine il y a 3 ans. Aujourd’hui, c’est la douche froide pour les salariés. Christian Bonhomme, salarié, indique : « On est un peu inquiets. J’ai déjà été licencié plusieurs fois. Si à 50 ans je suis à nouveau licencié, pour retrouver du travail dans la région, c’est pas évident ». Fabrice Chazal, salarié, ajoute : « On espère retrouver un repreneur. Parce que par ici on a beaucoup d’ancienneté en plus. Et par là, il y a déjà une usine qui a fermé dans le secteur, à Langeac, donc il n’y a pas beaucoup de travail ».
Une cellule de crise mise en place
Koracer veut se séparer de deux de ses trois usines françaises, celle de Haute-Loire et celle de Forbach en Moselle. Comme en 2016, une cellule de crise a été mise en place. Il faut d'urgence chercher un repreneur. Alain Besson, maire de Couteuges, précise : «
C’est pas gagné, c’est très dur. Il faut avoir un peu de discrétion parce que l’on ne peut pas dévoiler certaines choses, pour ne pas faire échouer les projets. Mais il faut avoir confiance et on se battra jusqu’au bout. Il y a des contacts, donc après il faut voir si les entreprises seront intéressées ou pas ».
Une audience à Lyon le 29 janvier
Les 80 salariés des Céramiques de Haute-Loire en sauront plus à la fin du mois lors de l'audience du 29 janvier du tribunal de Commerce de Lyon. Ils espèrent échapper à la liquidation judiciaire et obtenir un délai supplémentaire.
