Les gendarmes constatent une recrudescence de pratiques interdites sur le lac d'Annecy, aussi bien de la part de baigneurs que de plaisanciers. Ils rappellent que des contrôles sont menés chaque jour, pouvant donner lieu à des amendes.
Le beau temps revient et avec lui, quelques dérives sur le lac d'Annecy. Les gendarmes, qui effectuent chaque jour des contrôles sur le lac, constatent ces derniers jours une recrudescence d'activités interdites voire dangereuses.
À commencer par la pratique de la bouée tractée, strictement interdite aux plaisanciers non professionnels et répréhensible d'une amende de 68 euros. Trois navigants ont été verbalisés pour ce motif ces jeudi 25 et vendredi 26 juillet, selon les gendarmes.
"Sans compter un contrôle plus poussé" de personnes "parfois non diplômées" pratiquant "en toute illégalité" des activités professionnelles, sans "payer de taxes et bien entendu, en toute connaissance de cause", rapportent les militaires.
Les pilotes d'embarcation de la communauté de brigades de Faverges-Seythenex patrouillent chaque jour sur le lac d'Annecy pour y effectuer des contrôles, qu'il s'agisse de bateaux ne respectant pas les règles de navigation, présentant un surnombre de passagers ou pratiquant une activité interdite.
Accès interdit au plongeoir de l'Impérial
"Dommage pour les contrevenants, car les gendarmes sont intransigeants dans ce domaine", préviennent-ils. "Nonobstant des suites judiciaires qu'il peut encourir, le contrevenant, comme sur la route, risque de repartir à pied, sans son embarcation qui peut être saisie momentanément, jusqu'à son jugement."
Outre ces pratiques nautiques, les forces de l'ordre alertent également sur l'utilisation du plongeoir historique d'Annecy, devant la plage de l'Impérial. La mairie d'Annecy a pris un arrêté pour en interdire l'accès pour des raisons de sécurité.
Or, "il a été constaté ces derniers jours que des personnes, souvent des jeunes, franchissent cet interdit pour accéder et s'adonner à leurs plongeons favoris", remarquent les gendarmes, rappelant que ces baigneurs s'exposent à une amende, voire à des "blessures très graves en escaladant les protections" mises en place pour interdire l'accès au plongeoir.