Le vendredi 20 janvier, un camion-citerne rempli de gaz explosait à Fillinges, en Haute-Savoie, faisant deux blessés graves et provoquant d’importants dégâts chez plusieurs riverains. Deux jours plus tard, huit maisons sont toujours inhabitables et les sinistrés témoignent.
"J’ai eu très peur" confie Danielle, gérante d’un bar de Fillinges. "C’était comme le bruit d’une bombe qui explose" précise la Haut-Savoyarde qui affirme que plusieurs clients sont toujours choqués, 48 heures après l’accident.
Le 20 janvier, aux alentours de 8 heures, un camion-citerne transportant du gaz, explosait au niveau de la route départementale 907, faisant deux blessés grave et mobilisant 110 sapeurs-pompiers, des médecins du SAMU et des militaires de la gendarmerie.
8 maisons inhabitables et une vingtaine de sinistrés
Aujourd’hui, 8 maisons sont considérées comme étant inhabitables. Nicolas fait partie de la vingtaine de sinistrés relogés en urgence par la mairie. Ses volets ainsi que les portes d’entrée et du garage ont été arrachés par le souffle de l’explosion. Des centaines de débris de verre et de bois jonchent le sol de sa propriété.
L’explosion a eu lieu à 150 mètres à vol d’oiseau.
Nicolas, habitant sinistréà France 3 Alpes.
Ces entrées ont été sécurisées par des entreprises mandatées par son assurance. En attendant les réparations, Nicolas est relogé dans un hôtel et salue "la réactivité" de la mairie. "Sans elle, je ne sais pas comment nous aurions fait" affirme le sinistré.
Des patrouilles organisées en attendant les réparations
Deux jours après l'accident, l'objectif de la municipalité est "d’aider ces familles à trouver un logement en attendant que les assurances puissent garantir la remise en état des maisons" fait savoir le maire de la commune, Bruno Forel. Ce dernier rencontrera les habitants sinistrés dès le lundi 23 janvier afin de leur proposer des solutions de relogement pérennes.
En attendant, des patrouilles sont organisées dans le secteur touché par l’explosion afin "d’éviter les pillages ou les cambriolages" explique Tristan Bardiaux, responsable du service municipal de prévention et de sécurité qui travaille en collaboration avec la gendarmerie.