Le procès du drame d'Allinges se poursuit à Thonon en Haute-Savoie. Au 5e jour d'audience, ce mardi 9 avril, la parole est aux parties civiles dont la FENVAC : Fédération Nationale des Victimes d’Attentats et d'Accidents Collectifs.
La Fédération Nationale des Victimes d’Attentats et d’Accidents Collectifs est partie civile dans le procès du drame d'Allinges. Elle souhaite soutenir les familles dans ce moment difficile à vivre et prévenir d'autres drames de même nature.
Sa mission première, rappelle la FENVAC, est de faire en sorte que les responsabilités soient assumées quelque soit l'entreprise impliquée dans une catastrophe.
Selon la FENVAC il est inacceptable que la SCNF ou le RFF (Réseau Ferré de France) classent un passage à niveau comme dangereux parce que des particuliers l'ont signalé comme tel. Il incombe à ces deux sociétés d'analyser la dangerosité des passages à niveaux sans attendre qu'un accident se produise.
Jean-Jacques Prost, le chauffeur du car a été hospitalisé, ce lundi soir, au quatrième jour de son procès en correctionnelle, après deux malaises. Il est revenu à l'audience après avoir passé une nuit en observation. "Il a eu une sorte de crise d'angoisse à la suite des témoignages des enfants. C'était un flot qu'il n'a pas su gérer", Adrien-Charles Dana, son avocat.
Jean-Jacques Prost est poursuivi pour homicide involontaire devant le tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains, aux côtés de la SNCF et de Réseau ferré de France (RFF). Le chauffeur du car avait percuté par un TER en 2008 à Allinges en Haute-Savoie, sept collégiens avaient été tués.
Le procès doit s'achever le 12 avril.