Le propriétaire du parc animalier Tropicaland de Viry (Haute-Savoie) annonce que le bébé wallaby qui avait été volé vient d'être restitué ce dimanche. Il venait de porter plainte, une enquête de gendarmerie avait été ouverte.
Laurent Bouvard était désespéré au lendemain des faits. Samedi 25 juillet, un des bébés wallabies du parc animalier Tropicaland à Viry (Haute-Savoie), dont il est propriétaire, avait été dérobé. Les chances de survie de l'animal, âgé de 5 mois, semblaient très minces s'il n'était pas retrouvé à temps. "Ses jours sont comptés", alertait Laurent qui s'est occupé de lui après que sa mère l'a rejeté.
Mais ce wallaby albinos, répondant au nom de Joli cœur, vient d'être restitué au parc animalier, annonce-t-il sur Facebook. "Joli cœur a été retrouvé par un monsieur en bordure de route à saint genis pouilly (...) Tout est bien qui finit bien ! C’est assez rare les histoires qui finissent bien pour le noter", peut-on lire dans cette publication. L'animal, pas complètement sevré, était très vulnérable.
"Il ne pouvait pas encore dormir avec les autres wallabies. Il pouvait se faire manger par un renard ou un chat parce qu'il ne pouvait pas aller dans la poche (de sa mère), donc je le mettais la nuit dans une volière avec des lapins et des cochons d'Inde", explique Laurent Bouvard. C'est dans cette volière que l'animal a été dérobé. Le propriétaire du parc s'en est aperçu samedi matin en faisant le tour de la propriété avant l'ouverture au public.
"Aucune piste n'est écartée"
"Dans la nuit, des gens sont venus, ont cassé une paroi et ils se sont introduits dans le parc (...) J'ai vu que le cadenas avait été cassé sur la volière et il ne manquait que le wallaby, les autres (animaux) étaient là", raconte Laurent qui a porté plainte pour vol ce dimanche auprès de la gendarmerie. Une enquête avait été ouverte par la brigade de Cruseilles-Valleiry pour retrouver la trace de l'animal.
"Aucune piste n'est écartée, l'enquête ne fait que commencer", a-t-on fait savoir à la gendarmerie de Reignier, où les militaires sont peu habitués à ce type de méfaits. "Avec la diffusion de l'information sur les réseaux sociaux, on a vu que ça intéressait les gens. Et cette mobilisation peut nous permettre d'obtenir plus d'informations sur la disparition de l'animal", nous indiquait cette même source. C'est finalement un témoin qui a restitué l'animal à son propriétaire. On ignore encore les motivations des voleurs.