CARTE. JO d'hiver 2030 en France : découvrez les sites retenus dans la candidature des Alpes

Les Alpes françaises sont officiellement candidates à l'organisation des Jeux olympiques d'hiver 2030 depuis ce mardi 7 novembre. D'après le dossier de candidature, les épreuves pourraient avoir lieu dans quatre "pôles" dispersés dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Des JO "sobres" et étalés dans toute une chaîne de montagne. Voici la promesse de la candidature des Alpes françaises pour l'organisation des Jeux olympiques d'hiver 2030. Ce mardi 7 novembre, le Comité olympique français (CNOSF) et les présidents des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur ont déposé leur dossier commun auprès du Comité international olympique (CIO).

Les porteurs de ce dossier ont loué, ce mardi, des Jeux "sobres" et "basés sur des sites à 95 % existants". Ainsi, quatre "pôles" ont été définis sur les deux régions : "Je pense que l'on est arrivé à un bon équilibre, qui est le fruit d'un dialogue avec le CIO. C'est ce que nous remettons aujourd'hui comme candidature au Comité international olympique. Nul doute que nous allons continuer cette phase de dialogue. On sera interrogé et ça pourra nécessiter un certain nombre d'ajustements", a fait savoir David Lappartient, président du CNOSF.

Mais à la remise de ce dossier, voici les sites sélectionnés pour les Jeux olympiques d'hiver 2030 :

En PACA, quatre sites ont été retenus : Nice avec un village olympique, le centre des médias et les sports de glace (hockey sur glace, le curling, short-track, patinage artistique...) et la cérémonie de clôture. Une patinoire devra pour cela être construite à Nice. Isola 2000 accueillerait le ski-cross et le snowboard-cross, Briançon le ski et snow half-pipe, et d'autres épreuves se tiendraient à Montgenèvre.

Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, le secteur Méribel-Courchevel, qui a accueilli les Championnats du monde de ski alpin en 2023, est prévu pour les épreuves de descente, combiné et de géant. Le tremplin des JO d'Albertville à Courchevel serait lui aussi réutilisé.

La piste de bobsleigh de La Plagne serait, elle aussi, réutilisée pour le skeleton et la luge. La station de Val d'Isère accueillerait, elle, le slalom hommes et femmes. En Haute-Savoie, La Clusaz accueillerait les épreuves de ski de fond et le Grand-Bornand le biathlon notamment. Le site pour la cérémonie d'ouverture n'a lui pas encore été choisi.

Fuir "les choses artificielles"

"On va affiner le coût de ces JO lors du dialogue ciblé", a promis David Lappartient, alors qu'un budget initial de 1,5 milliard d'euros avait été annoncé. "Nous pensons que les JO d'hiver 2030 peuvent être aux JO d'hiver ce que Paris-2024 est aux JO d'été (...), ceux d'une complète réforme, dans un monde qui change (...) avec des jeux durables, économes."

"Ce qu'on a fui, ce sont les choses artificielles. On a pris la décision d'aller dans des lieux où il y a déjà des infrastructures, mais aussi où il y a une tradition d'accueillir des manifestations sportives, a ajouté Laurent Wauquiez, le président (LR) d'Auvergne-Rhône-Alpes. C'est bien de se le dire. Dans une époque où tout est jetable, tout est consommable et périssable, et bien nos infrastructures sont, elles, déjà existantes."

Un collectif de citoyens et d'associations avait interrogé, dans une tribune publiée en octobre dernier dans Le Monde, la "légitimité des Jeux d'hiver dans un contexte de réchauffement climatique" et réclamé la tenue d'un référendum.

Un choix définitif en 2024

La candidature de la France devra faire face à celles de la Suisse et de la Suède. "On est très bien placé pour gagner. Nos atouts sont nos domaines skiables. On a le soutien de nos élus, du président de la République", a rappelé Renaud Muselier, président (Renaissance) de la région PACA, écartant le risque de faible enneigement. "Nous avons réalisé des études démontrant que nous aurons de la neige jusqu'en 2050", a-t-il dit.

Le choix définitif du futur hôte de ces JO d'hiver 2030 interviendra lors d'une session du CIO en 2024, peut-être celle prévue en juillet à Paris si la France n'est plus dans le jeu, ou lors d'une session fixée hors de France si elle est toujours en lice.

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