Permis pour gravir le Mont-Blanc : "attention aux conséquences", prévient le maire de Chamonix

Dès l'été 2019, l'ascension du Mont-Blanc par la voie normale sera réglementée. Mais quel impact cette décision aura-t-elle sur la fréquentation des autres voies d'accès ? Le maire de Chamonix s'inquiète. 

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La nouvelle était très attendu. Comme le réclamait le maire de Saint-Gervais Jean-Marc Peillex, pour emprunter la voie normale du Mont-Blanc, il faudra désormais une autorisation.
 


Dès l'été 2019, un quota d'ascensions quotidiennes sera instauré et la réservation, obligatoire. Si il se réjouit de la décision du préfet, celle-ci ne ravit pas tout le monde.
 


Report de la fréquentation ?

"Attention aux conséquences", a réagit Eric Fournier, le maire de Chamonix, qui craint que les mesures de régulation aient un impact sur les autres voies d'accès au sommet. Notamment la voie de la traversée du Mont Blanc, techniquement plus difficile que la voie normale. "Une analyse détaillée des risques d'un report de fréquentation sur cet itinéraire, mais aussi d'autres, aurait dû être conduite", regrette-t-il.
 
"Les conséquences d'une décision ne considérant qu'un seul versant pouvant s'avérer dramatiques", la commune de Chamonix va elle aussi "prendre des mesures permettant de gérer les effets négatifs", sans préciser lesquelles.
 
 

Manque de "culture montagnarde"

Cependant, il reconnaît les problèmes constatés sur la voie normale : "le manque de culture montagnarde de certains prétendants à l'ascension du Mont-Blanc" et "les incivilités inadmissibles et largement médiatisées".

Mais les raisons, pour Eric Fournier, sont ailleurs : dans la "banalisation progressive" de l'itinéraire avec les installations d'équipements sur l'Aiguille du Goûter, la reconstruction du refuge et son exploitation.
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