Dès l’été 2019, un quota sera fixé pour limiter l’ascension du Mont-Blanc. C'est un soulagement pour le maire de St Gervais. Jean-Marc Peillex réclamait depuis longtemps au Préfet de Haute-Savoie d'agir pour limiter les comportements irresponsables en montagne.
Dès l’été 2019, l’ascension du Mont-Blanc sera limitée. Un quota par jour sera fixé et une réservation en refuge obligatoire.
Une "décision consensuelle" précise le maire de St Gervais sur sa page Facebook.
Puisque le principe de cette réglementation a été acté par les partenaires concernés (peloton de gendarmerie de haute montagne de Chamonix, fédération française des clubs alpins et de montagne et compagnies de guides) mais aussi préfecture de Haute-Savoie lors de réunions menées le 30 août et le 2 septembre.
Jean-Marc Peillex se réjouit, lui qui se bat depuis des années contre les comportements irresponsables en montagne. En juillet dernier, il avait d'ailleurs poussé un nouveau "coup de gueule" disant qu'il était prêt à fermer le refuge du Goûter sur la voie royale du Mont-Blanc si le Préfet ne faisait pas respecter les règlements.
La menace avait rapidement porté ses fruits puisque quelques heures seulement après les déclarations du maire de Saint-Gervais, le préfet avait pris un arrêté pour restreindre, de façon temporaire, l'accès au Mont-Blanc via le refuge du Goûter.
le Mont-Blanc ne sera plus bafoué
"Le Mont-Blanc ne sera plus bafoué" se réjouit le maire de St Gervais qui dénonce régulièrement les comportements inconscients de certains alpinistes.
Comme ces Lettons qui avaient entamé, en août dernier, l'ascension du Mont-Blanc avec un mât de 10 mètres !
Mais parfois, l'inconscience a des conséquences dramatiques et chaque été, la liste des accidents mortels s'allonge.
Sur la voie royale du Mont-Blanc, le quota sera fixé en fonction de la capacité d'accueil des refuges (refuge du Goûter, Tête Rousse et Nid d'Aigle), cela représente 214 ascensionnistes par jour entre le 15 juin et le 15 septembre précise Jean-Marc Peillex sur son compte Twitter.
l'objectif n'est pas de faire payer mais de réguler
L’objectif n’est pas de faire payer mais de réguler. Oui le « permis » ne devra pas être payant. Sur cette seule voie de #saintgervais entre le 15/6 et le 15/9, soit 90 jours, la limite à la capacité des refuges représente un potentiel de 20.000 ascensionnistes (214*90)
— Jean-Marc PEILLEX (@PEILLEX) 4 septembre 2018
Le maire a également annoncé la possible création d'une "brigade blanche" chargée de faire respecter la nouvelle réglementation au départ du train menant au pied de l'ascension.