La coulée s'est déclenchée dans la matinée sur le secteur de la "Combe à Marion", un endroit très fréquenté par les amateurs de ski hors-piste. Elle a fait deux blessés graves et trois plus légers.
L'avalanche s'est déclenchée peu après 11 heures sur un itinéraire très fréquenté par les amateurs de ski hors-piste en milieu de matinée. Et elle impressionne par sa taille : 800 mètres de long avec une neige très dense et donc très lourde.
Le bilan est sérieux : deux skieurs ont été grièvement blessés et trois autres plus légèrement. Mais selon le dernier bilan : aucun mort. "Ils peuvent mettre un cierge car ce sont des miraculés", nous a confié un gendarme.
35 skieurs dans le couloir
Plusieurs autres skieurs ont enfin réussi à se dégager par eux-mêmes, grâce, pour certains, à leur air-bag. En tout, 35 skieurs évoluaient dans le couloir lorsque la coulée s'est déclenchée. Aucun ne manquerait désormais plus à l'appel. Mais les secouristes voulaient attendre le début de soirée pour s'assurer qu'aucune voiture de randonneurs ne resterait sur les parkings avoisinants.
Tous les skieurs emportés par cette avalanche étaient "encadrés et aguerris" selon la Préfecture de Haute-Savoie. "Les conditions pour la pratique du ski de randonnée étaient bonnes, personne n'a commis d'imprudence. Il s'agirait d'une avalanche de fonte",ont ajouté les services de l'Etat dans une déclaration à l'AFP.Un itinéraire connu et réputé des skieurs
D'importants moyens de recherches et de secours ont été déployés : l'hélicoptère du PGHM de Chamonix et celui de la Sécurité Civile d'Annecy ont participé notamment aux recherches, tout comme les sapeurs-pompiers et des chiens d'avalanche. En tout plus de 80 secouristes sont restés mobilisés jusqu'en fin d'après-midi.L'endroit, connu et réputé dans le milieu du ski hors piste, était très fréquenté en cette journée de printemps. L'itinéraire de la "Combe à Marion", dont le sommet culmine à environ 2300 mètres d'altitude, est en effet présenté comme relativement facile sur les sites internet spécialisés même si tous insistent sur le risque d'avalanches et de plaques à vent.