On les appelle "bars associatifs", mais cette dénomination cache parfois des activités très lucratives... et carrément clandestines. Tous les trafics semblent possibles. A Annemasse, les autorités ont du fermer plus d'une dizaine de ces lieux en un an.
Avenue du Giffre à Annemasse, un quartier très fréquenté par la communauté turque de la ville. Ici les bars dits "associatifs" faisaient surtout du business, au mépris des règles de la concurrence puisqu'ils ne payaient pas de TVA. Sans parler de l'hygiène. Et dans d'autres coins de la ville, on était bien au-delà de la simple arnaque fiscale.Le pire a été atteint sur la commune de Gaillard, où un réglement de compte sur fond de trafic de tabacs avait conduit à une séquestration, et des actes de torture.
Bilan : 27 établissements fermés au total, et une image écornée.... celle du bar associatif, dont la convivialité était loin d'être le maître mot !
Reportage Serge Worreth, Ingrid Pernet et Azedine Kebabti
Intervenant: Commissaire Phillippe Guffon