Football. Evian-Thonon-Gaillard va-t-il droit en Ligue 2?

Avec un point en six journées de Ligue 1, Evian-Thonon-Gaillard, battu pour la cinquième fois en championnat cette saison à Bordeaux, vendredi 19 septembre (2-1), semble se diriger vers la relégation.

Ces dernières années, en 2006-2007, seul Nice s'est sauvé avec un total aussi faible au bout de six rencontres. L'OGCN, 20e s'était au final classé 16e. A l'inverse, Metz, en 2008-2009, avec 1 point était descendu (20e).

L'ETG FC, avec un résultat nul (0-0), contre Paris Saint-Germain, il y a deux semaines, fait toutefois mieux que Grenoble en 2009-2010 et Arles-Avignon en 2010-2011, encore à zéro à ce moment du championnat. Ils n'avaient jamais décollé de la dernière place. Sochaux en 2013-2014 et Troyes en 2012-2013 comptaient deux unités et sont aussi descendus.

En conséquence, si tout n'est pas encore perdu pour les Croix de Savoie, les deux prochaines rencontres contre Lens, au Parc des Sports d'Annecy, mercredi, et à Lorient, samedi, sont capitales.

En cas de victoire sur l'un des deux, on ne peut garantir que l'ETG FC se maintiendra mais s'il devait n'en gagner aucune, on peut douter de son maintien.

Nous avons un coach qui travaille"


"Nous nous enfonçons en ne prenant pas de points. Il y a un match dans trois jours et nous allons tout faire pour aller chercher cette première victoire. Rien n'est fini, rien n'est perdu", cherche à convaincre le président Joël Lopez. "Nous avons un coach qui travaille et qui a beaucoup de qualités. Lui aussi est en recherche de la meilleure formule et, ce soir, il n'était pas loin de l'avoir trouvée. Je reste confiant", dit-il encore.

Car le manageur général et entraîneur, Pascal Dupraz, artisan de l'ascension des Croix de Savoie de la division d'Honneur à la Ligue 1, estime de son côté que "le contenu du match (contre Bordeaux) a été très intéressant". "Nous devons nous appuyer dessus. Dans le jeu, nous avons su rivaliser face à une équipe aujourd'hui leader du championnat", souligne-t-il.

Car outre Bordeaux, Evian-Thonon-Gaillard a déjà affronté Marseille (1-3) et le PSG (0-0).

Des recrues en questions

C'est surtout la première rencontre face à Caen, perdue à domicile (0-3) contre un promu et concurrent pour le maintien, qui plombe le parcours de l'équipe au sein de laquelle certains recrues ne sont pas à la hauteur.

Ainsi, l'arrière latéral danois Jesper Juelsgaard n'était pas dans le groupe, comme le défenseur Gaël Givet, arrivé dans les dernières heures du mercato. L'attaquant Nicki Bille Nielsen, s'il a remplacé Gianni Bruno à un quart d'heure de la fin, ne devait pas faire non plus le déplacement.

Remplaçant, leur compatriote Daniel Wass paraît traîner les pieds depuis la fin du marché des transferts au cours duquel il espérait partir.

Ce qui fait dire à Dupraz, à l'endroit de Wass, que "les joueurs doivent respecter les contrats qu'ils signent". "L'ETG n'est pas une boutique où l'on vient faire ses emplettes", insiste-t-il. Mais l'effectif ne semble pas aussi avoir été suffisamment régénéré après deux maintiens difficiles en 2013 et 2014, qui ont pu user mentalement quelques joueurs limités pour évoluer en élite avec pour conséquence de multiplier les erreurs individuelles souvent fatales à ETG.

Au sujet de Pascal Dupraz, menaçable comme tous ceux en panne de résultats, celui-ci évoque "des dirigeants respectueux du travail que j'ai accompli". "Il n'y aura pas de coup de Trafalgar. Ce sont des discussions que nous aurons en temps utiles. Nous avons un match couperet, mercredi", conclut-il encore.
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