Football. La Coupe de la Ligue ne relance pas Evian-Thonon-Gaillard battu par Lorient

Les joueurs de l'ETG n'ont pas su profiter de leur match de Coupe de la Ligue pour entrer dans une dynamique positive, en s'inclinant à domicile face à Lorient.

Ce pouvait être un match pour se redonner confiance après la déconvenue nantaise du week-end dernier. Mais la venue de Lorient pour les 16e de finale de Coupe de Ligue ne va pas relancer les hommes de Pascal Dupraz. Score final, 1 but à 2. Et pourtant...

Résumé du match Maxence Regnault et Jérôme Ducrot

Intervenant : Pascal Dupraz, entraîneur de l'ETG.

L'ouverture du score par Daniel Wass, dès la 7e minute, pouvait laisser espérer une autre conclusion pour les Haut-Savoyards. D'une merveille de coup franc à 20 mètres, le meilleur évianais du soir - comme souvent - faisait lever les 5.000 courageux spectateurs venus défier le froid au stade municipal d'Annecy.

Pour le reste, les supporters de Haute-Savoie n'ont pas eu grand chose à apprécier de leurs protégés. Perte de balles, "déchets" techniques, manque d'engagement physique... Dans tous les domaines du jeu, les Bretons ont simplement été bons. Ils ont d'abord été récompensés au quart de jeu par Valentin Lavigne qui s'est joué, du plat du pied droit, du gardien d'ETG, délaissé par sa défense.

Le match s'est alors éteint pendant près d'une heure jusqu'à ce que le Lorientais Jordan Ayew ne le relance enfin à la 73e minute. L'ancien marseillais a marqué dans un angle fermé le but de la victoire lorientaise.

Les joueurs de Pascal Dupraz ont bien essayé de réagir. Timidement et en vain.

Jouer à 6 ou 7, c'est du handball!"

Pour le coach d'ETG, c'est une nouvelle grosse déception et l'heure d'une nouvelle remontée de bretelles a sonné : "On sent certains joueurs plus en accord avec la Ligue 1. On a offert un but et c'est rageant ! J'espère que c'est le doute qui provoque ces erreurs, j'espère que les joueurs ne le font pas exprès.

C'est un manque de responsabilité. Ce qui compte, c'est le comportement. Se cacher derrière l'arbitrage, le ballon, le terrain... Ce sont les faibles qui se cachent. Ça serait bien qu'on arrive à jouer à 11, parce qu'à 6 ou 7 c'est du handball!"
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