Un exercice de dressage des chiens d'intervention réunit ce jeudi 28 septembre 2017, les gendarmes français et suisses ainsi que le police genevoise. Un travail destiné a accroître les performances des chiens et leurs capacités à évoluer dans tous les milieux.
Le scénario est simple pour Virginie et Hold-up son collègue à 4 pattes. Partir à bord d'une vedette à la recherche de stupéfiants et d'armes.
A leur côté, Jaeger, est lui aussi prêt à bondir. La spécialité de ce malinois de la gendarmerie : les billets de banque et plus précisément, l'encre.
" Tout est basé sur l'odorat et sur le jeu" explique Alexandre Guérin, maître-chien, "il faut que le chien ai confiance en nous et que nous ayons confiance en lui pour former une belle équipe. Avec cette complicité, nous sommes opérationnels à 200%".
Mais que pour le binôme soit efficace à tous moments et en toutes circonstances, le chien doit être habitué à évoluer dans un milieu particulier.
C'est la raison de cet exercice organisé ce jeudi sur le lac Léman et qui réunit les gendarmes français et suissses ainsi que la police genevoise.
"Le but, c'est de les familiariser avec ce type de milieu" précise le responsable de la brigade cynophile de la police genevoise, "au cas ou nous devions intervenir sur un bateau"
Sur le Léman, les forces de l'ordre françaises et suisses ont l'habitude de travailler ensemble. Les chiens, eux , interviennent rarement mais les entraînements sont nombreux depuis quelques années.
Au programme notamment, l'exercice du mordant, l'utilisation du chien pour se défendre.
"C'est le dernier recours avant notre arme" confie Julien Lapache, maître-chien au peloton de gendarmerie de Thonon-les-Bains, "c'est encore après le taser et les moyens de forces intermédiaires".
Le pouvoir est disuasif avant tout. Les situations sont rares et de légitime défense en général. La maîtrise doit donc être totale et les chiens parfaitement rôdés.