Annecy est l'une des huit villes à ne pas avoir baissé le loyer de ses logements étudiants en cette rentrée 2014. Pire, elle les a augmenté. D'après les données du site immobilier "location-étudiant.fr", c'est même la quatrième ville la chère pour les étudiants en terme de logement.
La ville d'Annecy est connue pour son lac, ses petites rues proprettes et ses maisons colorées, mais aussi pour son niveau de vie élevé. Les étudiants ne sont pas épargnés. On apprend en effet grâce au baromètre diffusé lundi par le site immobilier "location-étudiant.fr", que la ville d'Annecy, non contente de ne pas avoir baisser le prix de ses logements étudiants contrairement à la tendance nationale, les a augmenté.
4e ville la plus chère de France pour les étudiants
Ainsi, en 2013, le loyer moyen pour un studio à Annecy était de 507 euros et de 711 euros pour un deux pièces. En 2014, ces loyers augmentent et passent à 515 euros pour un studio et 715 euros pour un deux pièces. Annecy est l'une des huit villes à avoir augmenté ses loyers. En les comparant avec ceux des autres villes, on constate qu'elle est même la quatrième ville la plus chère de France concernant le logement étudiant. Dans ce classement, elle est précédée de Paris -744 euros pour un studio en moyenne- Aix en Provence et Nice.Reportage de Jean-Christophe Pain et Frédéric Pasquette:
Intervenants: Laetitia Stemmer, agent immobilier, Marie-Claire Dony, bureau Information Jeunesse Annecy, Cathy Blampey, BIJ Annecy, Guy et Clément Martinez
Et dans les Alpes?
80 000. C'est le nombre d'étudiants dans les Alpes. Une région qui, contrairement aux autres, n'a pas baissé ses loyers étudiants. Elle ne les a pas augmenté non plus. Cet essoufflement s'explique entre autre par la multiplication des offres.La construction de nouveaux logements devrait tirer les prix vers le bas. En juillet dernier, la secrétaire d'État en charge de l'enseignement supérieur annonçait la construction de plus de 40 000 nouveaux logement d'ici 2017. Sur Grenoble, 1300 logements supplémentaires sont prévus. Le gouvernement espère ainsi voir les loyers s'équilibrer autour de 136 euros par mois (aides financières déduites).
Récit de Denis Vigneau-Dugué: