Après le dramatique accident qui a coûté la vie à trois gendarmes de l'Ardèche, le nombre de militaires décédés dans le massif du Mont-Blanc est passé à cinq en quatre mois. Triste bilan pour ces hommes qui passent leur temps à sauver des vies en haute montagne.
Le 24 avril, un gendarme du PGHM de Chamonix, âgé de 35 ans, trouvait la mort dans le massif du Mont-Blanc, après avoir reçu une pierre sur la tête. L'accident s'était produit lors d'un entraînement des hommes du PGHM, en-dessous du refuge d'Argentière.Le 9 mars, un membre du centre de formation des gendarmes de haute montagne de Chamonix décédait après être tombé dans une crevasse. L'accident était survenu au cours d'un exercice de repérage. Le membre du CNISAG (Centre National d'Instruction au ski et à l'Alpinisme de la Gendarmerie) avait été déposé en hélicoptère avec un autre instructeur, dans le secteur de la vallée blanche, pour y délimiter les contours d'un futur parcours d'initiation. Il avait chuté en passant à travers une plaque de glace, après avoir pourtant sondé le pont de neige. Son corps avait été retrouvé 15 mètres plus bas, sous une épaisse couche de neige et de glace.
Ajoutons à cette triste liste, le décès d'un ancien gendarme du PGHM emporté par une avalanche le 6 mars à Tignes.