3 semaines après l'éboulement qui a condamné la route d'accès au Bouchet-Mont-Charvin en Haute-Savoie, les habitants doivent toujours s'organiser comme ils peuvent pour se rendre à leur travail. Claude, l'unique commerçant du village, a quant à lui dû fermer boutique.
Les stigmates de la tempête Eléanore du 4 janvier dernier sont toujours visibles et compliquent toujours le quotidien des habitants de la petite commune du Bouchet-Mont-Charvin en Haute-Savoie. 3 semaines après l'éboulement qui a coupé la route d'accès au village, la patience de certains est à bout.
Claude, l'unique commerçant du village a dû fermer faute de clientèle : "on est obligé de fermer parce que les gens annulent" explique-t-il. Pour lui, le chiffre d'affaire du mois de janvier s'est figé à 84 euros.
Une autre habitante, Nathalie, attend elle aussi la réouverture de la route avec impatience. Elle est fatiguée de faire le grand tour par le col de l'épine et ses trente kilomètres de lacets. Pour s'en sortir, elle a dû garer une voiture de chaque côté de l'éboulement.