Le musée de la musique mécanique des Gets a reçu samedi 30 juin 2018, Walter Spitzer pour l’inauguration d’une galerie de peinture consacrée à son œuvre. L’artiste, survivant des camps de la mort, a été marqué dans son enfance par le son des orgues de barbarie.
Walter Spitzer est connu pour son oeuvre autant que pour son histoire.
Ce sont ses dessins qui l'ont sauvé des camps d'extermination nazis. Alors qu'il avait à peine 16 ans, en 1945, les résistants du camp de Buchewald en Allemagne ont décidé de le protéger en échange d'une promesse : que ses dessins témoignent de l'enfer des camps après la guerre.
Mais sa carrière d’artiste-peintre ne tourne pas autour des camps.
Dans l'oeuvre de Walter Spitzer, on retrouve aussi ses souvenirs d'enfance en Pologne. Une enfance marquée par le son des orgues de barbarie.
Certains de ces tableaux ont pris place au musée de la musique mécanique des Gets qui présente, depuis le 30 juin 2018, un nouvel espace dédié à l'artiste.
Un espace inauguré ce samedi par Walter Spitzer en personne.
Walter Spitzer
Né en 1927, et rescapé des camps de la mort d’Auschwitz et Buchenwald, Walter Spitzer s’évade au cours de la “Marche de la Mort” en 1945 et rejoint Paris où il s’inscrit à l’école nationale supérieure des Beaux-Arts. Il a consacré une partie de son œuvre sculptée et peinte à témoigner. Il illustrera des ouvrages de Kessel, Sartre, Malraux … Il a réalisé notamment le monument commémoratif de la rafle du Vel d’Hiv inauguré en juillet 1994 à Paris par François Mitterrand