Marie Marchand-Arvier, seule Française engagée en vitesse, a terminé ses jeux Olympiques par une sortie de piste en super-G, ce samedi 15 février, à Rosa Khoutor, après avoir chuté en descente mercredi.
Vice-championne du monde de la discipline en 2009 à Val d'Isère, Marie Marchand-Arvier, skieuse des Contamines-Montjoie, n'a pas été la seule à se faire piéger sur le tracé dessiné par l'entraîneur autrichien Florian Winkler. En fait, des dix premières concurrentes à s'élancer, seule trois skieuses ont passé la ligne d'arrivée.
Le ski alpin français au plus mal
Certes Marie Marchand-Arvier, seule française engagée en l'absence de Marion Rolland, blessée, n'était pas favorite. Certes d'autres skieuses sont tombées, piégées par la croûte verglacée et un tracé vertigineux. Mais ces 11 secondes passées sur la piste, qui s'ajoutent à une sortie prématurée après 23 secondes en descente, s'inscrivent dans une dynamique négative.
C'est comme si la simple vue des cinq anneaux olympiques brouillaient les repères d'athlètes à l'aise sur le circuit de la Coupe du monde et même lors des Mondiaux.
Pendant que les Français se débattent avec leurs démons, Suisses et Autrichiens se partagent les titres. Anna Fenninger, victorieuse du Super-G, a apporté aux Autrichiens une deuxième médaille d'or, après le prestigieux titre décroché par Matthias Mayer en descente. La "Wunderteam" rejoint ainsi la Suisse, également détentrice de deux titres (Gisin en descente et Viletta en super-combiné).
L'Allemande Maria Höfl-Riesch, sacrée en super-combiné, a décroché cette fois une médaille d'argent, devant une autre autrichienne, Nicole Hosp.