La cordée d'athlètes olympique a terminé son épopée, vendredi 27 septembre. Si elle n'a pas pu atteindre le Mont-Blanc en raison d'une météo trop dangereuse, elle a réussi à rejoindre le refuge de la Tête Rousse, à 3167 m d'altitude.
Fin de l'aventure pour la "cordée Sport Planète". Les athlètes olympiques partis à l'assaut du mont Blanc ont achevé leur expédition, ce vendredi 27 septembre. L'objectif initial visait à rallier le plus haut sommet européen. Mais les conditions météorologiques ont quelque peu bouleversé le programme.
"La tempête Aitor est passée par là !, s'exclame Chloé Vouillamoz, membre du secrétariat de la compagnie des guides de Saint-Gervais, qui a accompagné les athlètes dans leur ascension. Avec cette météo, plus question de faire le mont Blanc."
"Le défi accompli est immense"
Jeudi 26 septembre, la cordée s'est élancée depuis l'Aiguille du midi. "On a pris le train du mont Blanc, mais impossible de rejoindre la dernière station, le Nid d'aigle, en raison du vent, relate Chloé Vouillamoz. Les conditions étaient extrêmement difficiles : avec des rafales entre 80 et 100 km, pas évident de se tenir debout sur le glacier !”
L'équipe olympique s'est arrêtée au Mont Lachat, avant de rejoindre le refuge de la Tête Rousse, à 3167 m d'altitude. "Nous avons dû opérer un changement d'itinéraire, pour revenir sur nos pas et prendre l'arrête enneigée. Ces conditions sont plus ou moins celles d'une ascension du mont Blanc en hiver. On a dû se rabattre sur le refuge. Nous sommes arrivés complètement trempés." Épuisés, mais ravis.
L'expédition, bien que compromise par la météo, reste synonyme de dépassement de soi pour les athlètes. "J’ai été impressionnée par leurs capacités ! Le défi accompli, même pour des sportifs de haut niveau, est immense. Hormis Chloé Trespeuch (vice-championne olympique 2022 et bronze en 2014 en snowboard cross, NDLR), aucun n'avait vraiment d'expérience de ce milieu."
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Les sportifs ne retenteront pas l’ascension du mont Blanc cette année. "Il n’y avait pas de créneau disponible pour l'ascension dans les jours à venir. Les refuges ferment et avec la neige qui est tombée ce vendredi matin, ce n'est pas possible. L’ascension sans les refuges, c'est une autre aventure." Mais pourquoi pas repartir à l’assaut des sommets l’année prochaine.
En attendant, les dix athlètes ont posté quelques clichés sur leurs réseaux. À l'instar des frères Mawen, Mickael, 34 ans, champion du monde 2023 d’escalade (bloc), et Bassa, 40 ans, vainqueur de la Coupe du monde d’escalade (vitesse). "Une belle aventure dans des conditions pas top. Mais des très belles aventures", peut-on lire sur leur compte Instagram.