La formule date de 1993 : chaque année, des cyclosportifs, hommes et femmes, "avalent" une étape du Tour de France dans les mêmes conditions que les pros. Au menu de ce 8 juillet, 169 km entre Annecy et le Grand Bornand.
Le diable est sorti de sa boîte aux aurores pour motiver et encourager les coureurs...
Le mythe de la Grande Boucle est bien vivant. Ils étaient près de 15 000 ce matin à s'élancer tour à tour. Les premiers dès 6h30, les derniers à 8h30.
Malgré l'horaire très matinal pour un dimanche, ils ont pu compter sur un public venu nombreux. Sur la ligne de départ, l'expérience parle et personne n'est dupe : avec 3 cols au menu et une montée bien corsée jusqu'au plateau des Glières, il va falloir s'accrocher et faire de son mieux.
Franchir au moins la ligne d'arrivée, c'est l'objectif de tous ces amateurs dont certains sont venus de loin pour se confronter aux mêmes conditions de course que les pros du Tour. Dans le peloton pas moins de 60 nationalités sont représentées.
Et c'est le Français Victor Lafay qui a remporté l'Etape du Tour au Grand Bornand. "C'était un parcours très exigeant et technique, mais j'étais en forme" a -t-il commenté "et j'étais poussé par un public de folie. C'est extraordinaire"a déclaré le jeune Haut-Savoyard de 22 ans qui passera professionnel chez Cofidis dans les semaines qui viennent.
Il a franchi la ligne en 5h15 avec 3 minutes d'avance sur le second, le Colombien Oscar Eduardo Tovar Rivera et Cédric Dubois (à 3’16).
Chez les femmes, c'est Edwige Pitel, ancienne cycliste professionnelle qui l'emporte.