Un adolescent cagoulé s'introduit dans un lycée et crie "Allah Akbar" : l'hypothèse d'un "mauvais pari" privilégiée

Le jeune homme encagoulé, qui s'est introduit dans le lycée Guillaume Fichet de Bonneville (Haute-Savoie), pour y crier "Allah Akbar", ce jeudi 11 janvier, a été interpellé quelques heures après les faits. Il s'agit d'un lycéen de 16 ans, scolarisé dans l'établissement, inconnu de la justice, qui pourrait avoir agi suite à "un mauvais pari" indique le parquet de Bonneville.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"L'hypothèse d'une mauvaise blague se dessine" indique Karline Bouisset, procureure de la République de Bonneville. Ce jeudi 11 janvier, à 15 heures, un jeune homme encagoulé s'est introduit dans une classe du lycée Guillaume Fichet à Bonneville, "pour y crier 'Allah Akbar'", selon cette dernière, avant de quitter les lieux.

Quatre heures après les faits, un lycéen de 16 ans, scolarisé dans l'établissement, inconnu de la justice, a été interpellé près de son domicile par les gendarmes de la brigade de Bonneville.

"Il a été placé en garde à vue pour apologie du terrorisme et violences psychologiques sans incapacité de travail dans un établissement scolaire", annonce la procureure. Si ses motivations restent à établir, "l'hypothèse d'un mauvais pari se dessine", précise-t-elle.

Des élèves et un professeur vont être entendus

Par ailleurs, les 20 élèves de la classe seconde concernée et leur professeur, directement victimes des faits, "vont être entendus et examinés par un médecin sur réquisition judiciaire aux fins d'évaluer le retentissement psychologique des faits".

Une cellule d'écoute a été mise en place par le directeur académique pour les 950 élèves confinés pendant deux heures dans leur classe. Les élèves ont pu quitter l'établissement progressivement en fin d'après-midi ce jeudi.

Après l'alerte intrusion, la gendarmerie nationale a déployé immédiatement une centaine de militaires de la Haute-Savoie pour sécuriser l'établissement scolaire et ses alentours et parvenir très rapidement à l'identification et à l'interpellation de l'auteur.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information