Un mois après le glissement de terrain survenu près d’un lotissement à Bossey, en Haute-Savoie, les habitants n’ont toujours pas pu réintégrer leur logement. Une réunion avec des experts et des avocats a été organisée pour tenter de faire avancer le dossier.
Cette réunion suscitait beaucoup d’espoir. Un mois après le glissement de terrain survenu dans un lotissement de Bossey, les habitants ont rencontré experts en assurance et avocats le 22 juillet pour tenter de faire avancer le dossier.
Les sinistrés, comme Léna Poulet et Fannie Clavel, n’ont toujours pas pu réintégrer leurs logements. Pour le moment, l’une loge à l’hôtel et l’autre dans sa famille à deux heures de route. Le 22 juin, les deux jeunes femmes sont parties précipitamment et elles n'ont toujours pas pu récupérer leurs voitures.
"Nos deux voitures sont encore là, se désole Fannie. Comme on était en télétravail ce jour-là, nos deux voitures sont bloquées. On nous parle d’hélitreuillage depuis deux ou trois semaines et on les croit plus à la fin".
"Même moi pour aller travailler, je dois appeler le taxi, ce n'est pas normal", ajoute Léna.
Encore de longues semaines d'attente
A l’issue de la réunion, une nouvelle annonce a été faite : l'hélitreuillage d'une quinzaine de véhicules devrait avoir lieu vendredi prochain.
En revanche, aucune date n’a été définie quant au retour des habitants dans leur logement. La situation risque de stagner encore plusieurs semaines, le temps de terminer les travaux de sécurisation en cours.
En attendant, l'avocat des copropriétaires en appelle aux assurances pour aider les habitants à se loger : "C'est une grande déception pour tous les sinistrés que je représente puisque nous avons le sentiment que les assureurs, les financeurs et le promoteurs vont tous pouvoir partir en vacances tranquillement pendant ce mois d’août et se faire bronzer, regrette Me Christian Saint-André. Alors que tous les sinistrés sont en train d’appeler au secours parce qu’ils n’ont bénéficiés absolument d’aucune aide financière".
Selon leur avocat, l'impact sur la vie quotidienne des 52 familles sinistrées se chiffre entre 100 000 et 200 000 euros.