Ruines de maisons fortes, de châteaux, d'oppida romains, pour qui sait regarder, une simple balade peut vite se transformer en découverte archéologique. "Plus les vestiges sont modestes, lacunaires, plus ils me font rêver", confie l'ingénieur grenoblois. "Il faut chercher à voir au-delà des apparences car bien souvent on ne voit que ce qu’on attend à voir", ajoute-t-il.
La passion du mystère

Reportage de Jean-Christophe Pain, Yves-Marie Glo et François Hubaud
durée de la vidéo: 02 min 45
Portrait d'Eric Tasset, historien amateur
Un peu plus bas, dans la vallée, la voie est suspendue, mais là encore Eric Tasset a une explication. "Il y a des lacs, des marécages, ils ne pouvaient pas passer par là. Je pense qu’ils ont taillé un chemin contre la falaise avec un plancher de bois sur 500 mètres pour passer le long du lac."
Pour résoudre ces énigmes, cet historien amateur s’appuie aussi sur des photos satellite. Une technique qui lui a permis de mettre au jour une nécropole encore inconnue, aux portes de Grenoble. Visibles des airs, les différentes structures qu’ils avait repérées correspondaient en fait à des tombes gauloises.
Ces découvertes, Eric Tasset en a fait un livre: "Inventaire des châteaux forts de l’Isère", publié aux Editions de Belledonne.
