En 2010, l'hôpital de Roanne (Loire) s'endette pour se reconstruire contractant un emprunt toxique (placements risqués). Depuis, il enchaîne les plans de réorganisations et les efforts ont enfin payé puisque l'établissement termine l'année à l'équilibre financièrement.
L'avenir s'éclaircit pour l'hôpital de Roanne, dans la Loire. Après plusieurs années de déficit budgétaire, le centre hospitalier peut se vanter de terminer l'année 2016 à l'équilibre financier.
En 2010, l'hôpital s'endette pour se reconstruire et contracte au passage des emprunts toxiques, c'est à dire, des placements risqués.
Malgré les tentatives de redressement financier, la situation ne s'arrange pas. Au contraire, elle s'empire et, fin 2013, l'établissement est pointé du doigt par un rapport de la Chambre régionale des comptes.
Des mesures drastiques
L'établissement est alors placé sous tutelle par l'Agence régionale de santé de juin 2014 à juin 2015 avec un objectif : un retour à l'équilibre à l'horizon fin 2016. Le pari est donc réussi.
Si l'établissement a pu retrouver l'équilibre financier, c'est grâce à différentes mesures drastiques : fermetures de lits, diminution de la durée moyenne de séjour des patients et réduction de la masse salariale.
Et cette année, l'hôpital a pu se débarrasser de ces fameux emprunts toxiques qui ont été remplacés pas des emprunts stables grâce à une aide de l'Agence régionale de santé.
Réinvestir ?
Revenir à l'équilibre devrait permettre à l'hôpital de recommencer à investir notamment dans le centre de médecine physique et de réadaptation fonctionnelle actuellement installé à Bonvert, explique le quotidien Le Progrès.