L'art de Géricault étudié et expliqué au MARQ à Clermont-Ferrand avec la genèse du Radeau de la Méduse
Clermont-Ferrand : l'art de Gericault
C'est une exposition évènement qui se déroule au Musée d'art Roger Quilliot, Géricault : Etudes pour Le Radeau de la Méduse. Le musée a retrouvé dans ses collections un portrait de la main du peintre romantique, genèse d'une exposition qui permet d'expliquer le processus de création de Géricault.
"Géricault, Etudes pour Le Radeau de la Méduse" est une exposition évènement qui se déroule en ce moment au Musée d'art Roger Quilliot, à Clermont-Ferrand, jusqu'au 2 septembre 2012.
A l'origine de l'exposition, un portrait de la main de Géricault retrouvé dans les collections du musée clermontois.
Une découverte exceptionnelle : Tête d'étude pour le Radeau de la Méduse, d'après le modèle Gerfant, un tableau entré en 1861 par don du Comte de Morny dans les collections municipales. L'ancien président du conseil général du Puy de dôme, amateur d'art affectionnait particulièrement la peinture romantique. D'abord inventorié comme une oeuvre de Géricault, le tableau avait été désattribué au cours du 20e siècle et tout simplement oublié.
L'expertise de Bruno Chenique, spécialiste de Géricault, complétée par les analyses scientifiques d'un laboratoire parisien confirment que le musée clermontois possède désormais un Géricault.
Et pour le mettre en valeur , le MARQ décide de la placer au coeur d'une exposition qui décrirait le processus de création du Radeau de la Méduse.
Quelques semaines plus tard, des oeuvres de collections prestigieuses arrivent : tous les Géricault qui ont conduit à la représentation finale du naufrage de la frégate La Méduse survenu en 1816...
On trouve des portraits de naufragés, des études de cadavres et le fameux portrait du modèle Gerfand bien vivant sur le tableau retrouvé à Clermont et bien mort sur le tableau final du radeau...
Le Radeau de la Méduse, la toile monumentale a été exposée pour la première fois au salon du Louvre en 1819, un tableau qui a contribué largement à nourrir le mythe de l'artiste et son intérêt pour les cadavres. Théodore Géricault est mort à peine 5 ans plus tard à l'âge de 32 ans.
L'exposition au MARQ se poursuit jusqu'au 2 septembre 2012.
Voir le reportage de Richard Beaune et Valérie Mathieu.