L'entrée au gouvernement de Geneviève Fioraso

La députée iséroise a fait ses premiers pas au ministère de l'Enseignement supérieur hier, à Paris.

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Arrivée de G. Fioraso au gouvernement

La nomination de la députée grenobloise Geneviève Fioraso au ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche a été une surprise pour tout le monde : pour la première intéressée, mais aussi pour le monde politique grenoblois, qui s'attendait à la nomination du Maire, Michel Destot.

La nomination de Geneviève Fioraso au ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche a été une surprise, pour elle d'abord, mais aussi pour le monde politique grenoblois. C'est que le "ministre" fortement pressenti avait pour nom... Michel Destot.

Cette journée du 17 mai, Geneviève Fioraso s'en souviendra longtemps ! Le sourire ne la quitte pas, il est collé à son visage sur la "photo de famille" gouvernementale. Elle l'arbore même quand Laurent Wauquiez demeure injoignable. La passation de pouvoir se fera finalement en fin d'après-midi.

Dans la soirée, "Madame" la ministre a fait connaissance avec sa nouvelle équipe autour d'un verre. Ces locaux, elle les connait bien, pour être venue y défendre de nombreux dossiers grenoblois.  

Demain, le travail commence. Il lui faudra, aussi, se faire un "nom"...  les Isérois le connaissent bien comme députée et comme adjointe à la Mairie de Grenoble. Mais les Français, pas vraiment.

Geneviève Fioraso installée à son bureau ministériel, en compagnie de son directeur de cabinet : Lionel Collet (au fond),  et de son conseiller spécial : Yves Levy.

(J. Guéant. France 3 Alpes.)

La ministre se présente bien aux Législatives

Au lendemain de sa nomination au ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso a par ailleurs annoncé qu'elle se présenterait bien aux Législatives sur la première circonscription de l'Isère.

La députée sortante mesure les risques d'une telle candidature, François Hollande ayant affirmé que les ministres "perdants" aux Législatives devraient sortir du gouvernement, comme l'avait fait Nicolas Karkozy "en son temps".

C'est dire à quel point la "tête" de geneviève Fioraso sera mise à prix les 10 et 17 juin prochains !

Si elle est élue, la députée devra laisser sa place à son suppléant, Olivier Véran, neurologue au CHU de Grenoble, et parfait inconnu des électeurs.

Un argument pour ses adversaires à droite, Marie-Christine Tardy (Maire de Meylan) et Jean-Claude Peyrin (Président de l'UMP 38).

Ironie du sort, il y a quelques semaines, Laurent Wauquiez était venu faire campagne pour Nicolas Sarkozy sur la circonscription de la députée.

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