La ligne Montluçon-Paris fera partie des premières à recevoir de nouvelles rames : le gouvernement veut investir 1,5 milliards d'euros pour renouveler les trains intercités. Dans le même temps, il demande à la SNCF de "faire des efforts" et repousse à plus tard d'éventuelles fermetures de lignes.
Au lendemain de l’annonce du plan de l’Etat pour rénover les trains Intercités, Alain Vidalies, le secrétaire d’Etat aux Transports, interrogé par nos confrères d'Europe1 revient plus en détail sur les mesures annoncées.
"mon objectif c'est surtout que les trains d'équilibre du territoire aient un avenir"
Alain Vidalies met en avant la nécessité d’une «profonde rénovation» des Intercités face à la concurrence des compagnies aériennes low-cost ou du covoiturage : "c'est un système dont on ne s'est pas occupés... aujourd'hui les lignes sont tellement vieilles qu'on ralentit les trains"
Il demande à la SNCF des efforts sur la qualité des services : l’accès au Wifi et bien sûr, la ponctualité.
Le secrétaire d'Etat en charge des Transports, a annoncé mardi 7 juillet un investissement d'un milliard et demi d'euros pour renouveler l'intégralité des trains Intercités d'ici 2025. Dans un premier temps, trente-quatre rames neuves seront déployées dès fin 2016.
En Auvergne, la ligne Montluçon -Paris serait livrée en priorité, ce dont se félicitent les élus PS du Département de l'Allier.
Concernant la suppression éventuelles de lignes, comme le préconise le rapport du député PS Philippe Duron, Alain Vidalies repousse le rendez-vous en 2016 après les élections régionales : la discussion engagée se poursuivra avec les nouveaux élus. Le gouvernement a chargé le préfet François Philizot de conduire une "large concertation" avec les régions pour faire évoluer l'offre des trains d'équilibre du territoire (TET) ou trains Intercités.