Alors que la pratique du VTT en montagne s'est démocratisée, le nombre d'accidents liés à cette discipline a lui aussi augmenté ces dernières années. Les secours de haute-montagne constatent qu'ils sont souvent liés à des mauvais choix d'itinéraires à un équipement mal adapté.
Dans le quotidien des secours de haute-montagne, les accidents de VTT constituent l'une des causes d'intervention les plus fréquentes.
Et la tendance n'est pas à la baisse ces dernières années : "La pratique du VTT s'est démocratisée, les stations de sports d'hiver ont développé un certain nombre d'infrastructures visant à développer la pratique de la discipline, analyse Pierre-Marie Duprès, commandant en second du Peloton de Gendarmerie de Haute-Montagne (PGHM) de l'Isère. L'augmentation des secours est allée de pair." Aujourd'hui, les accidents de VTT représentent environ 10 % de l'activité globale des gendarmes alpins de l'Isère sur une année. En période estivale, il peut y avoir jusqu'à 5 interventions par jour pour ce motif.
Le problème est en général lié au choix de l'itinéraire emprunté par les cyclistes, qui ont tendance à s'engager sur des pistes d'une difficulté trop élevée par rapport à leur niveau, ainsi qu'à la météo et à un équipement mal adapté. D'où la nécessité de suivre les conseils de prévention dispensés par les secouristes : se munir d'une trousse de secours, prévenir une personne de son itinéraire et avoir un matériel adapté (coudières, jambières, gants, voire casque intégral).