La liste définitive des parrainages en vue de l'élection présidentielle (10 et 24 avril) a été dévoilée lundi 7 mars. En Isère, de nombreux élus ont soutenu les candidats de droite, mais aussi les écologistes et La France insoumise. Voici le détail des parrainages dans le département.
Douze prétendants pour une course à la présidentielle. Ce lundi 7 mars, le Conseil constitutionnel a arrêté la liste officielle des candidats pour l’élection à la présidence de la République qui aura lieu les 10 et 24 avril prochains. Plus aucun élu ne peut donner son parrainage depuis le vendredi 4 mars.
Les 12 candidats, qui ont obtenu les 500 signatures nécessaires dans au moins trente départements différents sont :
- Nathalie Arthaud (LO) ;
- Fabien Roussel (PCF) ;
- Emmanuel Macron (LREM) ;
- Jean Lassalle (Résistons !) ;
- Marine Le Pen (RN) ;
- Eric Zemmour (Reconquête !) ;
- Jean-Luc Mélenchon (LFI) ;
- Anne Hidalgo (PS) ;
- Yannick Jadot (écologiste) ;
- Valérie Pécresse (LR) ;
- Philippe Poutou (NPA) ;
- Nicolas Dupont-Aignan (DLF).
En Isère, comme ailleurs, le nombre de parrainages a baissé par rapport aux dernières élections présidentielles. Au niveau national, le nombre de parrainage est passé de 14 296 en 2017, à 13 427 en 2022.
En Isère, la candidate des Républicains, Valérie Pécresse, a devancé Emmanuel Macron et La République en Marche.
Le Parti socialiste, avec seulement 8 parrainages pour Anne Hidalgo, connaît un important recul dans le département.
Yannick Jadot et les écologistes ont pu profiter des parrainages des élus locaux de la métropole grenobloise pour rassembler 18 signatures. Philippe Poutou, candidat incertain jusqu'aux derniers instants de cette campagne de parrainages, a également réalisé un bon "score" en Isère.
A noter également qu'Eric Zemmour rassemble 15 parrainages en Isère. Son meilleur score dans les Alpes. Le candidat de "Reconquête !" a pu compter sur les parrainages de maires locaux comme Julien Polat (Voiron), Gérard Dezempte (Charvieu-Chavagneux) ou ceux d'élus régionaux ou départementaux comme Catherine Bolze. L'autre candidate d'extrême-droite, Marine Le Pen, n'a pu compter que sur trois élus dans le département.