Épisode de fièvre catarrhale ovine en Isère : les frais de diagnostic pris en charge par l'Etat

Les frais vétérinaires et d'analyse liés au diagnostic de la fièvre catarrhale ovine, qui touche de nombreux animaux d'élevage, vont être pris en charge par l'Etat en Isère. La maladie peut provoquer de lourds symptômes allant jusqu'à la mort des animaux touchés.

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Les cas de fièvre catarrhale ovine (FCO) sont toujours à la hausse en Isère. Aussi appelée "maladie de la langue bleue", cette affection touche les ruminants - ovins, bovins et caprins -, faisant des ravages dans les cheptels français.

La FCO n'est pas transmissible à l’homme et n'a pas d’incidence sur la qualité sanitaire des denrées, mais les animaux malades peuvent présenter des symptômes tels que de la fièvre, des œdèmes, des boiteries, une cyanose de la langue chez les petits ruminants, menant jusqu'à la mort dans certains cas. La maladie se propage d'une bête à une autre par le biais de moucherons piqueurs.

Le préfet de l'Isère, Louis Laugier, a visité une exploitation agricole mercredi 28 août afin "de mieux comprendre les difficultés auxquelles sont confrontés les éleveurs", indique la préfecture dans un communiqué. Il a ainsi été annoncé "une prise en charge totale par l'Etat des frais de diagnostic engagés par les éleveurs" pour détecter la FCO ainsi que la mise en place d'un comité de suivi hebdomadaire pour surveiller sa progression.

Les soins et la vaccination à la charge des éleveurs

En cas d'apparition de symptômes chez un animal, l'éleveur doit prendre contact avec un vétérinaire sanitaire afin qu'il effectue des prélèvements sanguins. Les frais vétérinaires et d'analyse liés au diagnostic sont ainsi pris en charge par l’Etat. Les soins prodigués aux animaux malades et la vaccination restent toutefois à la charge des éleveurs.

"On avait perdu l’habitude de vacciner, de se protéger contre ce virus parce qu’il n’y avait pas de symptômes, pas de perte en élevage. Il faut reprendre cette habitude de prévention", nous expliquait Aurore Tosti, directrice du Groupement de défense sanitaire (GDS), une association d’éleveurs qui fait l’interface avec les services de l’Etat.

Les traitements disponibles ne permettent pas de guérir la FCO, mais uniquement de soulager ses symptômes. Quant à la vaccination, il faut attendre une quarantaine de jours entre la première injection et la mise en place d’une immunité complète – et seuls sont concernés les animaux en bonne santé. Il est par ailleurs conseillé aux éleveurs de désinsectiser régulièrement leur troupeau afin de limiter les risques de transmission.

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