Le froid est de retour. La remise en route des appareils de chauffage est une période où le risque d’intoxication au monoxyde de carbone est le plus élevé. La préfecture de l’Isère lance un appel à la vigilance.
La baisse des températures a été brutale ces derniers jours en Isère. Les chaudières ont repris du service.
Mais attention, cette période de remise en route des appareils de chauffage se caractérise par un risque accru d’intoxication au monoxyde de carbone.
Un gaz indétectable par nos sens, car il est inodore, incolore et non irritant mais particulièrement dangereux.
L’an passé durant la période de chauffe, le nombre d’intoxication par le CO a augmenté de 24% par rapport à la saison précédente. Des pics ont été enregistrés pendant les périodes les plus froides de l’hiver.
Par ailleurs, lors de la vague de froid du 16 au 22 janvier 2017, 77 signalements d’intoxication oxycarbonée ont été déclarés alors qu’en moyenne, 45 signalements hebdomadaires ont été transmis au cours des mois de décembre 2016 et de février 2017.
Attention à l’entretien de vos installations
Les principales sources d’intoxication identifiées sont des chaudières au gaz ou au fioul, auxquelles s’ajoutent des facteurs favorisants tels qu’une mauvaise aération (entrée ou sortie d’air absente, obstruée ou obturée), un défaut d’entretien de l’installation ou un défaut d’évacuation des gaz brûlés.
Dans certains cas, des intoxications ont été observées du fait d’une mauvaise utilisation d’appareils non raccordés à un conduit d’évacuation des gaz de combustion (groupes électrogènes…).
Les premiers signes d'intoxication sont des maux de tête, nausées, malaises ou vomissements: il faut alors aérer immédiatement le logement, arrêter si possible les appareils à combustion, évacuer au plus vite les locaux et appeler les secours (112, 18 ou 15).