Certains s'en réjouissent, mais pas tous... Hier, la commission d'enquête a rendu un avis favorable au sujet du projet d'aménagement de l'A480 et de l'échangeur du Rondeau. Dans la foulée Eric Piolle, Olivier Véran, Michel Savin et Alain Carignon ont réagi.
L'enquête publique avait eu lieu entre le 20 novembre et le 12 janvier dernier. Hier, la commission d'enquête a prononcé son verdict dans le projet d'aménagement de l'A480 et de l'échangeur du Rondeau : elle émet un avis "favorable". La déclaration d'utilité publique est attendue pour la fin de l'année.
Dans la foulée ce mardi plusieurs personnalités politiques réagissent.
Olivier Véran, député LREM de la 1ère circonscription de l’Isère et conseiller régional Auvergne-Rhône-Alpes, se félicite de cet avis. Il précise toutefois qu'il est certain que le "Préfet de l’Isère prendra la décision la moins accidentogène et la plus viable, en prenant en compte les effets sur la pollution de l’air et sur la fluidité de la circulation".
De son côté le sénateur LR de l'Isère Michel Savin salue "une très bonne nouvelle pour Grenoble et son l’agglomération sur le plan de la santé publique et de son attractivité économique".
"Depuis plusieurs décennies, les habitants et le monde économique de la métropole attendent cet aménagement pour décongestionner le trafic routier et surtout redonner un souffle à notre territoire" ajoute-t-il dans un communiqué.
Alain Carignon fustige lui "une débauche d’autosatisfaction choquante de la part des élus locaux de gauche".
"Qui a créé une soufflerie à pollution sur A 480 puisque, avec la rocade Sud, ce sont les premières sources de pollution automobile de l’agglomération ?" interroge-t-il dans un communiqué.
"Qui, maintenant, accepte le dos au mur, piteusement en contradiction avec toutes ses affirmations, un financement privé en contre partie pour AREA de l’allongement des concessions et l’augmentation des péages ?" conclue l'ancien maire LR.
Enfin le maire EELV de Grenoble Eric Piolle met en garde l'Etat et AREA, jugeant le dossier "insuffisamment abouti".
« La Ville de Grenoble regrette qu’en choisissant de formuler des “recommandations” plutôt que des “réserves”, la commission d’enquête ne se donne pas les moyens d’imposer des améliorations substantielles à ce projet », indique la commune dans un communiqué.
Explications Aurélie Massait :