Assemblée nationale : la députée de l'Isère Cyrielle Chatelain "possible" candidate au perchoir

Cyrielle Chatelain, réélue à la tête du groupe écologiste, s'est présentée mardi comme une "candidature possible" du Nouveau Front populaire pour la présidence de l'Assemblée nationale. La coalition de gauche s'est accordée sur le principe d'une candidature unique au perchoir, sans avancer de nom.

La députée de l'Isère Cyrielle Chatelain a été réélue mardi 16 juillet à la tête du groupe écologiste. Elle s'est décrite, lors d'une conférence de presse, comme "possible" candidate du Nouveau Front populaire à la présidence de l'Assemblée nationale.

Cyrielle Chatelain, 37 ans, prend la tête d'un effectif rebaptisé "groupe écologiste et social", après l'intégration des ex-LFI Clémentine Autain, Alexis Corbière, Hendrik Davi, François Ruffin et Danielle Simonnet, en rupture de ban avec Jean-Luc Mélenchon. Le groupe devrait compter 38 députés, contre une vingtaine durant la précédente législature.

La députée de l'Isère s'est présentée comme une "candidature possible" du Nouveau Front populaire pour la présidence de l'Assemblée, mise au vote ce jeudi, tout en soulignant son "attachement" à ce que la coalition de gauche présente une candidature unitaire.

Candidature unique au perchoir

Elle a expliqué vouloir se battre pour "l'unité" et le "programme" du Nouveau Front populaire et a insisté sur le "barrage républicain" que la gauche veut opposer au Rassemblement national pour "empêcher" les lepénistes d'accéder aux postes stratégiques de l'Assemblée nationale. Insoumis, socialistes, écologistes et communistes se sont accordés lundi soir sur le principe d'une candidature unique au perchoir, sans choisir un nom.

Concernant le gouvernement et la recherche d'un candidat pour le poste de Premier ministre, les discussions sont complètement bloquées et le ton monte entre socialistes et insoumis, qui s'opposent à la personnalité avancée par le PS pour Matignon, la spécialiste du climat Laurence Tubiana, que LFI juge trop "Macron-compatible".

"La démocratie, ça prend du temps", a tenu à relativiser le député écologiste Benjamin Lucas, qui a renvoyé la "responsabilité du blocage" au président Emmanuel Macron "qui refuse d'appeler le Nouveau Front populaire à gouverner".

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