Un homme de 55 ans, Saïd Tayakout, a été condamné, ce jeudi 15 décembre par la cour d'assises de Lyon, à une peine de 25 ans de réclusion criminelle pour un braquage qui avait causé la mort d'un convoyeur de fond le 27 avril 2000.
Saïd Tayakout, un homme de 55 ans a été condamné à une peine de 25 ans de réclusion criminelle pour un braquage à l'arme de guerre et à l'explosif qui avait fait un mort et deux blessés graves en avril 2000 à Grenoble, a appris l'AFP ce jeudi 15 décembre auprès de son avocat.
Les jurés de la cour d'assises du Rhône n'ont pas suivi les réquisitions du ministère public, qui avait demandé la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 22 ans.
"Je déplore une fois de plus que la cour d'assises se soit contentée d'apparences de culpabilité pour plaider. Une fois de plus, l'intime conviction l'a emporté sur la rigueur et l'existence de preuves", a déclaré à l'AFP le conseil de l'accusé, Me Bernard Ripert, qui ne fera pas appel de ce verdict rendu tard mercredi soir.
Déjà condamné pour un autre braquage
Déjà détenu pour un autre braquage, pour lequel il a été condamné à 26 ans de prison en 2020, Saïd Tayakout a toujours nié les faits qui lui étaient reprochés.
Les faits remontent au 27 avril 2000 à Grenoble. Un fourgon de la société Transval avait été stoppé par une voiture alors qu'il venait de charger près de 20 millions de francs (3,6 millions d'euros) à la Banque de France.
Encagoulés, les occupants de la berline avaient tiré au fusil d'assaut sur la vitre blindée et un pneu du fourgon, et fait sauter sa porte avec une charge explosive. La déflagration avait tué l'un des trois convoyeurs de fonds, un père de famille âgé de 42 ans. Saïd Tayakout a été confondu par une goutte de sang retrouvée dans la berline.