Ces investissements doivent permettre d'effectuer des examens plus précis, plus rapides mais également plus confortables pour les patients.
"Ici, les petits foyers que l'on voit dans les poumons correspondent à des métastases." A l'aide de sa souris, Nicolas Deleiris, interne au Centre hospitalier universitaire (CHU) Grenoble-Alpes (Isère), pointe des taches sombres sur les poumons du patient représenté à l'écran. Détecter les cancers, mais aussi diagnostiquer des pathologies cardiaques, neurologiques, ou encore osseuses est l'une des vocations du service de médecine nucléaire dans lequel il travaille.
Pour faciliter la tâche, l'hôpital vient de faire l'acquisition de trois caméras dernier cri, deux gamma et l'une à positons. Ces outils hautement technologiques permettent une exploration précise des organes après injection d'éléments radioactifs au patient. "C'est ce qui va permettre de tracer l'organe que l'on veut voir ou bien de traiter si on veut faire de la thérapie", explique Marie-Dominique Desruet, radio-pharmacienne.
Malades et personnel soignant devraient se partager les retombées de cette montée en grade. "On a gagné en précision d'image et en rapidité d'acquisition, assure le professeur Jean-Philippe Vuillez, chef de service de médecine nucléaire, donc en confort pour le patient et en performance de diagnostic." Le gain de rapidité devrait aussi permettre à l'unité d'effectuer plus d'examens.
Avec Marie-Dominique Desruet, radio-pharmacienne, Nicolas Deleiris, interne en médecine nucléaire, et Jean-Philippe Vuillez, chef de service de médecine nucléaire / Reportage de Daniel Despin, Dominique Bourget et Cindy Miclo
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