Première Convention nationale du mouvement "Génération.s" de Benoît Hamon les 30 juin et 1er juillet au Summum de Grenoble. Un bon millier de personnes s'y sont rassemblées pour réfléchir à une alternative écologiste et sociale à un an des élections européennes et deux ans des municipales.
Avec Génération.s, Benoît Hamon veut construire "une grande gauche écologiste et humaniste".
Pour poser les bases de ce mouvement, il a choisi Grenoble. Et ce n’est pas un hasard. C’est "l'exemple d'une expérience d'égalité, de justice et d'harmonie avec l'environnement" explique-t-il.
Samedi, un bon millier de personnes étaient rassemblées au Summum de Grenoble pour cette première convention nationale du mouvement Génération.s.
Avec un mot d’ordre « ensemble ».
Face à la "régression identitaire", Générations veut "porter le flambeau d'un monde ouvert, juste, démocratique, social, écologique", a affirmé le coordinateur du mouvement, Guillaume Balas, au premier jour de la convention.
"Nous ne laisserons pas tomber le flambeau de l'humanisme, des valeurs qui ont fondé ce continent", a promis le député européen, dénonçant la "honte" de la politique migratoire de l'UE.
Alors que le mouvement est à la recherche d'un second souffle, un an après son lancement par Benoît Hamon, M. Balas s'est dit "très content" d'être en convention jusqu'à dimanche.
Le mouvement affirme rassembler actuellement un millier de sympathisants déclarés en Isère, 60 000 dans toute la France.