Covid-19 : quelle efficacité pour l'hydrogène ? Le CHU de Grenoble cherche de nouveaux volontaires pour des tests

L'hydrogène peut-il éviter les formes sévères du Covid-19 ? C'est l'objet de tests cliniques engagés en février par une équipe du CHU Grenoble Alpes qui renouvelle un appel à volontaires, en raison de l'apparition de nouveaux variants.

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L'équipe de médecins et de chercheurs du CHU de Grenoble-Alpes a lancé cette étude clinique d'impact de l’hydrogène sur le coronavirus dès le mois de février. Elle avait lancé un appel à volontaires, s'adressant aux personnes d'au moins 60 ans, présentant un début d'infection au Covid, et pouvant rester à la maison.

L'idée ? "Proposer de l'hydrogène sous la forme la plus simple qui soit, en comprimé, afin qu'il puisse rapidement se dissoudre dans l'organisme", expliquait alors le professeur Jean-Luc Bosson, Professeur de santé publique à Grenoble Alpes Université.

"La molécule est capable de capturer les espèces réactives de l’oxygène, des espèces qui déclenchent des mécanismes inflammatoires ", sans toutefois "s'attaquer directement au virus".

 

Un appel à volontaires plus jeunes, et dans d'autres régions 

En février, les patients ciblés pour cette expérimentation clinique devaient avoir au moins 60 ans, et présenter un début d'infection.

Deux mois après le lancement de l'étude, l'équipe d'une part manque de bénévoles volontaires : ils ne sont que 35 à l'heure actuelle alors qu'il en faudrait... 450.

Elle a surtout besoin, face à l'apparition des nouveaux variants, de profils différents : l'âge est abaissé à 40 ans, concerne des patients infectés, y compris avec des comorbidités, et le périmètre géographique est pas ailleurs élargi.

Les modalités en revanche resteront les mêmes : une cure de vingt et un jours. Ils devront boire chaque jour deux fois 250 ml d’eau enrichie en hydrogène. "Ils seront suivis en téléconsultation, et on leur apprendra à se suivre eux-mêmes avec un appareil qui mesure la saturation en oxygène", précise le Dr Yoann Gaboreau, médecin généraliste et investigateur principal de cette étude.

Le suivi sera poursuivi à 3 mois, 6 mois et 12 mois. La moitié des patients sera traitée avec la molécule, tandis que l’autre recevra un placébo. 

Les premiers résultats, tout du moins les premières estimations, ne pouront être dressées qu'à la fin du mois de juillet, à condition d'atteindre le "quorum requis" .

"Ce n'est qu'à partir du 100 ème patient que l'on pourra valider, ou non, notre hypothèse", explique Philippe Cinquin, professeur, praticien hospitalier et directeur du Centre d'investigation clinique (INSERM / DGOS/ CHU de Grenoble) qui plaide : "c'est une occasion de faire, de la malchance d'attraper le virus, une possibilité de recherche positive pour la collectivité".

Pour participer à l'étude, toutes les informations sont à retrouver sur le site des chercheurs et des médecins et du laboratoire ICI .

 

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