Ce mardi 22 mars, une cinquantaine de salariés du Centre d'énergie atomique de Grenoble se sont rendus au ministère de l'Economie à Paris pour réclamer une hausse de leurs salaires.
Leur revendication est simple : obtenir une hausse de leurs salaires. Des salariés du Centre d'énergie atomique de Grenoble (CEA) étaient en grève ce mardi 22 mars. Ils réclament un coup de pouce du gouvernement pour revaloriser leur grille salariale.
L'institut de recherche rassemble environ 2 500 chercheurs qui travaillent sur l'énergie nucléaire et les énergies alternatives. Le site avait ainsi par exemple lancé en 2018 la première unité française de production industrielle d'hydrogène renouvelable. Mais les chercheurs du CEA, à la pointe dans leur secteur, estiment ne plus être rémunérés à la hauteur de leur travail.
"L'objectif de nos revendications, c'est un rebasage de nos salaires et une revalorisation du point", témoigne un syndicaliste. Ils sont une cinquantaine de salariés à avoir rejoint Paris en train mardi 22 mars. Le cortège s'est rendu à Bercy au ministère de l'Economie pour rejoindre huit autres délégations des autres sites français du CEA. Des discussions ont été ouvertes avec Bercy, mais n'ont rien donné pour le moment, selon les syndicats.
Ce qui crispe surtout les salariés grenoblois, c'est que pour attirer de nouvelles recrues les salaires ont été nettement revalorisés pour les entrants au sein du site de recherche. Mais les chercheurs avec plus d'ancienneté n'ont pas bénéficié du même coup de pouce. "Il y a eu la revalorisation des salaires à l'embauche, qui a un peu crispé tout le monde puisque les personnels en poste n'en ont pas bénéficié et ont perdu jusqu'à cinq ans d'ancienneté", selon une salariée.