Le maire écologiste de Grenoble, qui avait vivement regretté le départ de Nicolas Hulot du gouvernement, a réagi à la nomination de François de Rugy, son successeur à l'environnement. Eric Piolle attend notamment le nouveau ministre sur le "plan vélo" qui doit être annoncé prochainement.
Eric Piolle, le maire écologiste de Grenoble, a réagi ce mardi 4 septembre 2018 dans l'après-midi, à la nomination de François de Rugy au ministère de la transition écologique. Il attend notamment le successeur de Nicolas Hulot sur le "plan vélo" qui aurait selon lui "du plomb dans l'aile".
Il est le seul maire "vert" d'une grande ville de France et il était l'un des soutiens de Nicolas Hulot. Lors de la démission de l'ex-animateur de télévision du gouvernement, il avait salué son "courage" et sa "sincérité".
"Nicolas Hulot disait qu'il fallait quelqu'un pour renverser les tables et repousser les lobbies, ça va être le défi de François de Rugy" a d'abord réagi Eric Piolle. Le maire de Grenoble se dit "prudent", même s'il dit savoir que le cap du gouvernement "est tout sauf dans cette transition écologique et sociale".
C'est sur le plan vélo, qui devait être présenté cette semaine, qu'Eric Piolle attend d'abord le nouveau ministre : "il a du plomb dans l'aile" croit savoir le maire de Grenoble, "on nous annonce qu'il n'y aurait plus de crédit".
Pour lui, François de Rugy doit montrer "qu'il peut faire avancer concrètement les dossiers" et avec le plan vélo il doit montrer "qu'il est attentif à ce qui peut transformer les villes et les campagnes".
Eric Piolle se dit pourtant "sans illusion sur le cap d'Emmanuel Macron qui est ultra-libéral et sécuritaire".
Voici la réaction d'Eric Piolle, recueillie par Isabelle Colbrant et Dominique Bourget.