En France, 267 000 personnes, des femmes en majorité, auraient été victimes d'atteintes sexuelles dans les transports en commun en 2014 et 2015. Face à ce constat alarmant, le réseau TAG se mobilise à Grenoble en lançant une campagne de sensibilisation auprès des agents et des usagers.
Regards insistants, sifflements, attouchements... Les atteintes sexuelles dans les transports en commun sont un phénomène bien connu pour bon nombre d'utilisatrices des transports en commun.
Les bus et les tramways de l'agglomération grenobloise n'échappent pas à la règle. D'où l'idée d'une campagne de sensibilisation, qui a été lancée par la Sémitag, la société de transports qui gère le réseau.
Des affiches teintées d'humour viennent en effet de faire leur apparition sur le réseau. Elles rappellent que "le harcèlement sexiste n'a pas sa place dans les bus et les tramways".
Cette campagne met en avant un arsenal dissuasif, rappelant qu'il existe des boutons d'appel du conducteur, que le réseau est doté de 1800 caméras de surveillance et que les 75 agents de contrôle sont formés pour intervenir.
En France, 267 000 personnes, des femmes en majorité, ont subi des atteintes sexuelles dans les transports en commun en 2014 et 2015, selon une étude publiée en janvier par l'Observatoire National de la Délinquance.