La campagne présidentielle démarre officiellement ce lundi 10 avril dans toute la France. A Grenoble, les colleurs d'affiche reprennent du service et les visages des candidats devraient appraître progressivement sur les panneaux prévus par les mairies.
Les visages des candidats à l’élection présidentielle apparaissent peu à peu sur les panneaux municipaux depuis ce lundi matin. A Grenoble, comme dans toutes les villes et communes de France, la campagne officielle débute officiellement ce lundi 10 avril pour les 11 candidats. La campagne officielle vise notamment à réguler la diffusion des messages électoraux dans l’espace public. Chaque mairie devrait en théorie prévoir 11 panneaux dans leur commune. A Grenoble, la plupart des espaces d'affichage étaient encore vierges ce matin. Hormis quelques avatars de François Fillon, les affiches officielles de la campagne n'ont pas encore été collées.
Un affichage désormais régulé
Chaque candidat peut présenter deux affiches, une montrant le candidat et son slogan, qui doit être unique pour tout le territoire et une seconde pour annoncer les réunions militantes dans le secteur.Si les affiches de campagne adoptent en général la même structure avec le visage du candidat, un arrière-plan (en général sobre et uni) et un slogan, elles obéissent néanmoins à quelques règles strictes que le Ministère de l’Intérieur rappelle sur son site.
Les affiches ne peuvent être imprimées sur du papier blanc et ne peuvent rassembler les trois couleurs du drapeau. La combinaison du bleu du blanc et du rouge et en effet réservée aux documents officiels de l’Etat. Les affiches officielles ne peuvent être collées que sur ces panneaux et apparaissent dans un ordre strict, décidé par tirage au sort.
Enfin ce ne sont plus les militants qui collent les affiches, mais une société agréée, France affichage plus.
Les panneaux électoraux officiels s’ajoutent aux espaces de collage dits "d’expression libre opinions idées". Ces espaces sont moins réglementés et des affiches militantes taclant les adversaires ou détournant les slogans peuvent y être collées par des militants.