Une course de robots marcheurs avait lieu ce jeudi près de Grenoble. L'occasion pour les passionnés de mécanique et les futurs ingénieurs de se faire remarquer par les entreprises spécialisées.
C’est une course de vitesse improbable qui se déroulait ce jeudi à l'université de Saint-Martin d’Hères. Sur la ligne de départ, ce ne sont des sprinters humains mais des machines bricolées à l’allure rudimentaire.
Un moteur d’essuie-glace, un servomoteur, une télécommande, un peu d’imagination et un budget de 150 euros suffisent parfois à concevoir un de ses robots.
Départ de la finale des robots marcheurs #IUTGMP @UGrenobleAlpes pic.twitter.com/P0yPmMahG4
— Marylène Iapichino (@MaryleneI) 23 mars 2017
C’est sur le campus de Saint-Martin d’Hères, près de Grenoble, que se déroulait le 5e championnat de France des robots marcheurs. Au total 22 équipes d’étudiants de toute la France se sont affrontées.
De la technologie rudimentaire et un esprit "Do it yourself", mais pour les étudiants primo-participants, c’est un véritable challenge.
Il y a une énorme tension là, c’est de plus de 6 mois de travail...
Un des participants
Avant de penser à gagner la course, il faut déjà tenir debout pour ces machines et fonctionner jusqu’à la ligne d’arrivée, ce qui n’est pas le cas de tous les robots. La conception et la qualité de fabrication sont également des facteurs pris en compte pour décrocher le titre.
CTEC sera à @UGrenobleAlpes jeudi pour le Concours National Des #RobotsMarcheurs, à la recherche de nouveaux talents ! https://t.co/Vfq6h54lf4
— CEDRAT TECHNOLOGIES (@CedraTec) 21 mars 2017
Une vitrine pour les futurs ingénieurs
Cedrat technologies, qui travaille pour la Nasa, Thalès, et d’autres entreprises profitent de cette compétition pour envoyer des chasseurs de tête et dénicher les futurs ingénieurs.Marie-Clémentine Allemand a fini l’IUT de Grenoble en alternance et a été embauchée dans la foulée à la compagnie nationale du Rhône. Elle est désormais chargée de la maintenance des écluses, des centrales et des barrages.
Malgré ces perspectives, 95% des étudiants en génie mécanique préfèrent poursuivre leur formation, la moitié en école d’ingénieurs.
Pour une dizaine d’entre eux, elle se poursuivra à l’école des arts et métiers, à l’Institut national des sciences appliquées ou l‘Institut national polytechnique de Grenoble.