Grenoble : démissions forcées, nouvelles nominations, on fait le point sur le "remaniement" du conseil municipal

Lundi 11 juillet, le conseil municipal de Grenoble a été marqué par la nomination de 22 nouveaux adjoints au maire Eric Piolle. Hormis Elisa Martin, élue députée, les autres ont été poussés à la démission. Sans surprise, c’est la communiste Isabelle Peters qui a fait le plein des voix de la majorité et devient première adjointe.

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Il n’y a pas que le gouvernement qui est remanié. A Grenoble aussi, le conseil municipal a été totalement bousculé.

Au total, 21 adjoints ont été poussés à la démission par le maire Eric Piolle, qui souhaitait remanier son équipe. Seule Elisa Martin, sa première adjointe, a démissionné d’elle-même après avoir été élue députée.

Elle a été remplacée par la communiste Isabelle Peters, qui a fait le plein des voix de la majorité. "C’est très flatteur, je suis très honorée d’être première adjointe de la ville de Grenoble. Et j’aborde ça de manière sereine pur l’instant" réagit-t-elle.

L’Insoumise Laura Pfister fait aussi son entrée au conseil. A 22 ans, elle intègre l’exécutif municipal en charge de l’égalité des droits. "La question est d’être une femme en politique, et d’être une jeune femme en politique, c’est quelque chose d’important pour moi, souligne-t-elle. Et c’est aussi une fierté de montrer qu’à 22 ans, on peut faire de la politique et on peut amener des choses positives, et des choses qui vont changer la vie des gens".

"Ça nous met en colère et ça nous inquiète"

Pour autant, ce remaniement n’est pas au goût de l’opposition, qui dénonce cette manœuvre avec ironie. "Vous essayez de faire croire aux Grenoblois que c’est une belle aventure commune entre gens qui s’aiment profondément. C’est quand même assez cocasse !" assène Emilie Chalas, conseillère municipale (Renaissance) d’opposition, en s'adressant au maire depuis son pupitre. 

Ces oppositions sont parfois inquiètes, car la nouvelle équipe ne compte aucun adjoint en charge des quartiers populaires. "Ça nous met en colère et ça nous inquiète. Après dire qu’on est étonnés, non je ne crois pas… On le dit depuis deux ans : cette municipalité se désintéresse des quartiers populaires et aujourd’hui elle l’affiche clairement avec son nouvel exécutif, affirme Cécile Cenatiempo, conseillère municipale (PS) d'opposition. On avait une première adjointe qui avait cette délégation en charge, et aujourd’hui cette délégation a tout simplement disparu".

Les opposants dénoncent donc une première adjointe sans délégation qui ne siège pas à la Métropole. De quoi pimenter encore des conseils municipaux souvent électriques à Grenoble.

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