Ce lundi matin 4 avril, a eu lieu l'exercice annuel d'évacuation des "bulles" du téléphérique de la Bastille. Une opération menée à bien par le groupe de reconnaissance et d’intervention en milieux périlleux (Grimp38).
Un exercice impressionnant. Ce lundi 4 avril, dès 8h20, vous avez peut-être vu plusieurs évacuations des cabines du téléphérique de la Bastille. Il ne s’agissait pas d'une réelle intervention mais d’un exercice réglementaire d’évacuation effectué chaque année avec le Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieux périlleux (Grimp38).
"C'est un exercice annuel pour tester notre capacité aux intervenants à évacuer assez rapidement les personnes, s’il arrive un problème", explique David, faisant partie du groupe d'intervention. "Chaque année, on fait cet exercice à des endroits stratégiques différents" précise-t-il.
Au programme, deux situations d'évacuation
À la différence d’années précédentes, l’hélicoptère n’a pas été mobilisé. Le premier scénario du jour : un premier train de cabines montant, bloqué à près de 300 mètres de la gare de départ, avec à l’intérieur six participants répartis dans les cinq cabines. Dont une personne en fauteuil roulant, au-dessus du toit de l’ancien institut de géologie. Le but a donc été de trouver les différentes solutions pour l’évacuer. Les secours sont intervenus par chariot IMOOS, un système permettant de se déplacer sur les câbles, afin de permettre l’évacuation des victimes à l'aide de cordes vers le sol.
La deuxième mise en situation s'est déroulée au niveau du deuxième train de cabines, descendant, stoppé à un peu plus de 100 mètres en aval du pylône intermédiaire, en pleine forêt. Une difficulté pouvant amener les sapeurs-pompiers à élaguer pour procéder à l'évacuation, avec un dispositif de secours semblable au premier scénario. Les opérations se sont terminées à 11h20.
Depuis la mise en service du téléphérique, il y a eu deux réelles évacuations. Le jour même de son inauguration, le 18 septembre 1976. À l'époque, David raconte : "on a été obligé d’improviser une évacuation, ce n’était pas préparé". La deuxième a eu lieu le 29 juin 2014.