Placé en garde à vue mardi 6 octobre, le conseiller municipal d'opposition à la mairie de Grenoble, Nicolas Pinel, est sorti mercredi soir, a confirmé le parquet de Versailles, en charge de l'enquête préliminaire pour escroquerie et blanchiment de fonds provenant d'escroquerie.
La garde à vue de Nicolas Pinel, conseiller municipal d'opposition à la mairie de Grenoble, suspecté d'escroquerie, a été levée, a indiqué ce jeudi le parquet de Versailles. L'enquête se poursuit.
Nicolas Pinel, 47 ans, directeur de campagne de l'ancien ministre et ex-maire de la ville, Alain Carignon, aux dernières municipales, avait été interpellé mardi matin puis placé en garde à vue à Grenoble, dans le cadre d'une enquête préliminaire pour escroquerie et blanchiment de fonds provenant d'escroquerie, au préjudice de son ancien employeur le Comité national d'action sociale (CNAS).
Les faits auraient été commis entre 2016 et 2019, dans les Yvelines, lorsque Nicolas Pinel était directeur régional de l'antenne Ile-de-France du CNAS. Le montant du préjudice potentiel n'a pas été précisé. Sa garde à vue a été levée mercredi soir. L'enquête, confiée à la Direction régionale de la police judiciaire de Versailles, se poursuit en préliminaire.
"Des investigations restent à mener", a indiqué le parquet de Versailles, qui dirige l'enquête.